Eglise Notre-Dame de l'Assomption

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Cette église romane d'influence poitevine, dont il ne reste que le porche, fut construite au début du XII ème siècle...


Eglise Notre-Dame de l'Assomption

HISTORIQUE

Cette église romane d'influence poitevine, dont il ne reste que le porche, fut construite au début du XII ème siècle. Ensuite, destructions, mutilations, reconstructions, se sont succédées sans qu'il soit possible de suivre l'évolution architecturale de l'édifice. Un plan de Maillé, dressé par Claude Masse en 1720, montre une église en forme de croix latine, entourée d'un cimetière. L'église prend sa forme actuelle au XIXème siècle et le cimetière est transféré à Saint Nicolas en 1863. En 1846, l'architecte Jean-Firmin Lévêque réalise la nef néoclassique de style gréco-romain. Puis l'église s'enrichit de deux chapelles intérieures avec autel (1858), d'une chaire en fonte et bronze (1861), d'un maître - autel de marbre (1867), d'un tableau de la « Vierge à l'Enfant » offert par l'empereur en 1868, et de vitraux latéraux (Lavergne 1891). Les voûtes du chœur se sont effondrées et sont reconstruites en 1898. En 1937, la grande baie du midi, dans le chœur, est ornée d'un vitrail retraçant l'histoire locale.de Saint Pient. Le dernier enrichissement de l'église date de 1953, lorsqu'un musicien mélomane fait don à la paroisse d'un orgue Beuchet-Debierre installé en tribune.

 

ARCHITECTURE INTERIEURE

L'entrée romane du XIIème siècle à quatre piliers de section carrée soutien un clocher à deux cloches. Le chœur du XVème siècle, à chevet plat, est composé de deux travées qui se terminent en voûtes bombées à quatre nervures prismatiques. Deux baies sont en partie murées. ; la troisième, au sud, est ornée d'un vitrail de A.Pierre (1937), retraçant la légende de l'évêque Pient rejeté par la tempête sur l'île de Maillé. Un escalier à vis y occupe l'intérieur d'un des contreforts nord. L'ensemble de l'église Notre Dame de l'Assomption laisse au visiteur attentif une impression de sérénité et de grandeur.

 

ARCHITECTURE EXTERIEURE

Le porche roman du XIIème siècle, classé depuis 1927, est divisé en trois parties par quatre contreforts-colonnes à fût lisse : un grand portail et deux arcatures latérales aveugles. Le portail est surmonté de quatre voussures de facture exceptionnelle dont les 126 claveaux, aux sculptures très fouillées, sont consacrés au monde du spectacle (monstres, dompteurs, acrobates, jongleur, joueurs de viole ... ). Les arcatures latérales sont bordées d'ornements géométriques (damiers, triangle, boules, étoiles ...) et présentent des traces de fresques ; en leur centre, une console. La console sud supporte les restes d'une statue mutilée : Saint Pient ou Saint Nicolas ? ... qui sont les deux saints protecteurs de Maillé. En dessous, une chaire à prêcher rappelle l'ampleur du culte votif et des pèlerinages en l'honneur de saint Pient, fêté le 13 mars. La partie supérieure du portail roman, au dessus des 6 corbeaux saillants supportant le « ballet » disparu, a été remaniée à l'époque flamboyante puis en 1816 et 1846. Au-dessus d'une corniche, le pignon ouest, avec une rosace centrale pour seul décor est surmonté d'un clocher pyramidal.

 

MOBILIER

Le mobilier de l'église comprend successivement de l'entré principale vers le fond du cœur :
- En tribune, un orgueBeuchet-Debierre de 8 jeux (616 tuyaux)
- Une chaire en fonte de fer peinte et dorée, œuvre de Lanfrey et Baud, fondeurs à Lyon. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1978.
- Une huile sur toile présente « La Vierge à l'Enfant » de l'école de Murillo, œuvre anonyme, donnée par l'empereur en 1868 et restaurée en 1998 par Marc Philippe (dorures Dominique Pannesay).
- Un vitrail de A.Pierre représente l'évêque de Poitiers Pientius débarquant à Maillé (selon la légende).
- Notre Dame en gloire au centre du chevet du chœur.

 

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